Les problèmes d’adduction d’eau dans les ménages de Libreville, Owendo et Akanda sont en passe de trouver une solution. Les autorités gabonaises ont lancé ce jour les travaux du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (PIAEPAL).  

Ainsi, ledit projet PIAEPAL, financé par la BAD,  a pour ambition de permettre aux  populations d’avoir un meilleur accès à l’eau potable de manière équitable et durable. Trois chantiers vont compléter le volet eau du PIAEPAL. D’abord, la réparation des fuites et renouvellement des réseaux d’eau dans bâtiments administratifs (3,9 milliards de FCFA, 20 mois), ensuite le renforcement et extension du réseau d’eau potable dans les communes de Ntoum et Owendo (9,04 milliards de FCFA, 32 mois), et enfin le renouvellement de 149 km du réseau de réseaux d’eau potable à Libreville, Owendo et Ntoum (13,3 milliards, 30 mois).

Pour le ministre d’État, Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre de tutelle, « les travaux seront progressivement livrés, et l’eau fournie aux populations en fonction de la finalisation des différentes étapes. Au Total ce sont près de 300 000 de nos compatriotes, des personnes vivant à Libreville et ses environs, qui verront leur accès à l’eau potable sécurisé presque 24h/24h. Dans les faits, il s’agit desservir aujourd’hui plus de 40 quartiers qui manquent d’eau dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda et Ntoum. Le projet aura également un impact économique certain en ce qu’il permettra au recours à la sous-traitance locale et la création de 2200 emplois ».

De leur côté, les travaux de renforcement et d’extension du réseau d’eau potable devront s’étaler sur 32 mois. Leur coût est de 9,9 milliards de francs CFA. Et toutes les parties de prendre l’engagement de mener ces travaux dans « les délais impartis ».

Il ne reste plus qu’à espérer que les engagements pris seront tenus et que le calvaire des populations du grand Libreville en alimentation en eau connaitra enfin son bout du tunnel.